Notre monde doit tant aux Sumériens, la plus vieille civilisation connue à nos jours. Ils ont inventé la roue,

l'écriture et la division du temps en heures et minutes. Il sont à l'origine des premières routes commerciales.

Leur civilisation pourtant si avancée s'est éteinte il y a 4000 ans.

Les archéologues découvrent de nos jours leur civilisation en fouillant les sables du désert d'Irak. 

Des fleuves sont au carrefour de cette civilisation, dans le Sud de l'Irak  où la chaleur est  accablante.

La bible a laissé des informations sur le passé de cette civilisation de Mésopotamie, mais il reste à découvrir les

secrets de son développement.                                        

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La diversification et le développement des Sumériens surprend aujourd'hui les archéologues puisque l'histoire des Grecs en découle

alors qu'elle est bien plus récente et bien plus connue du grand public que celle des Sumériens. Au cours du 19 e siècle, avec la folie des

nouveaux découvreurs français et britanniques, les premières recherches ont fait resurgir le passé du sable, un passé insoupçonné, une

ancienne civilisation mise à jour...

 

 Les archéologues qui commençaient l'histoire avec les Grecs ont bien du se rendre à l'évidence et constater qu'une autre civilisation  très

diversifiée avait existé et qu'elle avait largement influencé la suite de l'histoire de l'humanité. Nombres d'inventions de leur époque subsistent

encore de nos jours et parfois même dans les rues...

Malgré un environnement hostile, des hommes ont vécu pendant plusieurs milliers d'années  dans cette contrée qu'est la Mésopotamie

(pays entre deux fleuves), entre le Tigre et l'Euphrate.. .

 

Dans les rues de Bagdad,

L'Irak fut le berceau des Sumériens et dans les rues de Bagdad, des "fontaines à eau potable" sont à disposition des habitants et ce depuis

toujours de mémoire d'homme; Préservant l'eau de la chaleur par un système d'évaporation de l'eau, cette invention est cependant vieille de

5000 ans,  une des nombreuses traces laissées par cette antique civilisation qui a pu survivre certainement grâce à l'épeautre sauvage qui a

du favoriser la réussite de leur implantation en Mésopotamie et leur a insufflé quelques inventions dont l'habilité à maîtriser et conserver l'eau.

Pour survivre dans ce pays aride, ils creusèrent des centaines de kilomètres de canaux d'irrigation et des barrages et domptèrent ainsi ces lieux 

peu accueillants de cette contrée du pays de Sumer.

C'est ainsi que la ville d'Ur fut construite 5000 ans avant notre ère, cette cité comptait presque 40 000 habitants. Des restes de maisons, des

temples, des places, des magasins, des bâtiments, des monuments, tous les restes d'une civilisation; c'est ce qu'ont commencé à découvrir  les

premiers archéologues , mettant à jour les restes d'une luxuriante civilisation datant d'une époque où l'Occident vivait encore à l'âge de Pierre.

La Ziggurat, édifice religieux Sumérien, construit en étage avec en son sommet un temple

 

La Ziggurat, temple religieux des Sumériens est un bâtiment imposant fait en briques d'argile ou en pierre quand elle se trouve sur place pour le

soubassement de ces constructions; les sols et les escaliers restent en terre cuite. Il est possible que les étages successifs aient eu des couleurs

différentes sur certains sites.  Ces édifices colossaux posaient cependant certaines problématiques de construction. Outre les tassements et

glissements dus à la poussée engendrée par le poids ou encore les infiltrations d'eau; Ils palliaient à tous ces désagréments avec des procédés

étudiés et adaptés comme le bitume pour l'isolation du sol, dans les étages supérieurs, l'eau était évacuée grâce à des "gouttière" de terre crue.

Enfin, des espaces ont été remarqués dans ces Ziggurats, certainement pour permettre le séchage des matériaux lors des pluies ou éviter la

cassure lors de la dilatation  des briques en raison des différences de températures. Au départ construites au centre de la cité, les Ziggurats

ont été par la suite déportées en dehors de la zone urbaine formant un véritable "complexe" du sacré et de l'administratif où l'on trouve des

résidences et leurs cuisines, des bâtiments administratifs, mais aussi des ateliers et lieux culturels. Bien entendu, elles symbolisaient religieusement

le passage entre le monde humain et le monde du divin.

L'architecture des maisons d'habitation était un peu dictée par le climat chaud, des maisons  construites les unes à côté des autres, sans trop

d'ouverture sauf quelques aérations pour se protéger de la chaleur et de la poussière.  Elles étaient souvent en brique crue et  ne

résistaient pas au temps; c'est pour cette raison que des monticules de maisons "effritées" se sont amoncelés avec les constructions consécutives

et ont créé des petites collines appelées "Tels" et qui se sont parsemées à travers tout le Proche Orient.

 

Nous connaissons le travail de leurs orfèvres qui excellaient dans le ciselage et la soudure de l'or surtout grâce aux

tombes royales. Il y avait cependant beaucoup de bijoux fantaisie imitant l'or fabriqués pour les castes moins fortunées.

Les artisans sumériens n'avaient rien à envier aux contemporains et les commerces semblent avoir été prospères. Il a été prouvé que certaines

matières premières étaient rapportées de très loin par les routes commerciales de plusieurs milliers de kilomètres traversant l'Orient,  

construites 3000 ans avant que la route de la Soie ne soit ouverte. Non seulement l'or mais aussi le lapis Lazuli étaient recherchés par les

Sumériens, mais aussi la nacre ou encore les coquillages pour les ornements.

 

 Qu'en est-il de leurs croyances?

Prenons d'abord les informations que nous avons dans la bible qui parle d'Abraham qui serait originaire de ce pays des Sumériens, rappelons enfin

que la date donnée pour Abraham est de 1900 avant J C.  

Les Sumériens étaient polythéistes et leurs divers dieux avaient une incidence tant dans leur vie collective que personnelle. Dans les récits portés par

les onze premiers chapitres de la bible, les dieux des Sumériens paraissent très proches des hommes et ont même des traits de caractère pas

toujours à leur avantage, comme la colère ou la morosité, mais aussi parfois des actions peu louables à leurs actifs. Même si l'apparence de leurs

dieux semble calquée sur celle des hommes, ils leur doivent obéissance et les offrandes sont déjà, à cette époque, un moyen pour s'attirer les

bonnes grâces de ces mi-hommes, mi-dieux dont on craint pourtant le courroux puisqu'on les sait capables d'envoyer des déluges sur la terre pour

punir les hommes. 

La croyance sumérienne sur l'origine de toutes choses dans l'univers commence par le chapitre de Nammu qui est la déesse de la mer première dont

la correspondance babylonienne est Tiamat plonge l'observateur du cosmos dans une belle interrogation.  Nammu représentant cette mer de chaos

primaire ou Tiammat selon les sources babylonienne est parfois comparée à la création du monde après sa défaite par Marduk qui en la coupant en

créant ainsi le ciel et la terre. Une autre légende sortie des ruines de la bibliothèque de Nivine,  la plus ancienne cité de Mésopotamie, grâce à

l'écrivain russe  Zecharia Sitchin dont la théorie est souvent controversée mais pourrait cependant trouver des points de vérité, sans l'obscurantisme

religieux des terriens. Il voit dans la bataille des divinités,  des réalités astronomiques passées racontant la collision entre Tiamat et Nibiru qui aurait

engendré la création de la terre et de la ceinture d'astéroïdes. Il est étonnant de voir qu'une telle civilisation aurait pu détenir une connaissance que 

nous touchons à peine du bout des doigts aujourd'hui. La terre de Sumer laisse encore de belles énigmes à découvrir...

 

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